Exposition Guénaëlle de Carbonnières
Focus sur un artiste de Partage d’oeuvres, Oeuvres en partage (POOP) à La Boutique, l’Art en Partage
Vernissage le mercredi 11 janvier à 18h
Ouverture au public du 11 janvier au 8 février (horaires : mercredi de 15h à 17h et samedi de 10h à 12h).
Guénaëlle de Carbonnières retourne le cours du temps en photographie, projetant une vision d’avenir des conséquences du changement climatique, telle une archéologie du futur. Le projet articule trois séries donnant la sensation de vestiges engloutis ou en feu, par des jeux de lumière et de chimie.
> Les Submergées évoquent la menace de la montée des océans sur certains sites archéologiques. Des images commerciales de ruines d’aquarium sont traduites en photogrammes, qui sous des jeux de lumière et de chimie donnent la sensation de vestiges engloutis.
> Les Captures fossiles redoublent ces images troubles en plongeant les négatifs utilisés pour Les Submergées dans des blocs de résine, produisant des objets photographiques comparables à des fossiles dystopiques.
> Les Incandescences prolongent ce travail par des lumen prints gravés : des cartes de métropoles menacées de submersion dialoguent avec des éléments d’un temps ancien (fossiles, peintures rupestres, pierres de la faim…). Conçues en résidence à Solutré, ces images prennent l’empreinte de végétaux prélevés sur ce Grand Site de France anciennement sous-marin. Les effets incandescents, tirés de papiers photosensibles noir et blanc, évoquent l’entrelacement des dérèglements climatiques : sécheresse, fonte des glaces, méga-feux… L’insolation sous différentes conditions météorologiques génère des couleurs liant intimement ce travail à la nature.
Biographie :
Guénaëlle de Carbonnières (1986, Paris, France) est initialement formée en philosophie. Professeure agrégée en Arts plastiques, elle est diplômée en Arts et Médias numériques (Université Panthéon-Sorbonne). Elle est représentée par la galerie Françoise Besson à Lyon et la galerie Binome à Paris. Son travail a été exposé notamment à la galerie Michèle Chomette (Paris), à la MAPRAA, la Fondation Renaud et la galerie Françoise Besson (Lyon), à Unseen (Amsterdam), à Polyptyque (Marseille), et à La Résidence (Dompierre/Besbre), en résonance avec la Biennale de Lyon.